Prague
Pour la fête d'Agnès de Bohème, le 2 mars 2006
Prague
1.
Quand la cloche résonne
l'âme silencieusement s'éveille
la parole effraie toujours
le vent s'est fatigué au bout de ses tourments
les rues mouillées s'abreuvent de vapeurs
d'où viennent ces traces sans destination
où s'en vont ces pas qui n'ont pas d'origine
le souffle ne s'annonce pas
la maison morte est toujours vide
dépose ton âme reçois le printemps
2.
Avec tant d'heures dans la main
le coeur oublie ce qu'est le temps
l'instant n'arrive pas à compter
les flocons tombent pour être dissous
les fleurs vermeilles savent faner
la ronde des après-midi est un chant
l'élan doit courir jusqu'à s'essouffler
la vie ne comprend pas les frontières
le jardin repose avant d'être semé
dépose ton âme reçois le printemps.
Droits réservé Gilles Bourdeau ofm.